A. ≥2 épisodes de céphalées et/ou de douleur cervical répondant aux critères B-C
B. Provoquée par l’activité sexuelle et se produisant uniquement au cours de celle-ci
C. ≥1 éléments suivants :
1. Augmentation de l’intensité avec l’augmentation de l’excitation sexuelle
2. Intensité explosive brusque juste avant ou pendant l’orgasme
D. Dure de 1 minute à 24 heures avec une intensité sévère et/ou jusqu’à 72 heures avec une intensité légère
E. N’est pas mieux expliquée par un autre diagnostic de l’ICHD-3
La céphalée primaire liée à l’activité sexuelle est dite probable au décours d’un unique épisode répondant aux critères B-D ou lorsqu’un seul des critères C ou D est absent. Aussi, elle ne remplit pas les critères de l’ICHD-3 pour tout autre céphalée.
Cette céphalée est bénigne, souvent sourde, diffuse ou occipitale. Elle est plus fréquente chez l’homme et est souvent associée à la céphalée primaire d’effort et à la migraine.
Cependant, à la suite d’un premier épisode il convient d’exclure une cause secondaire en urgence :
Il convient également de rappeler que les vasoconstrictions peuvent ne pas être visibles au stade précoce du SVCR et que par conséquent des explorations itératives peuvent être nécessaires
➜ Imagerie systématique de type IRM cérébrale avec séquences ARM
Demarquay G, Giraud P. Céphalées primaires non migraineuses. EMC – Neurologie. Juil 2012:9(3)1-13.
Headache Classification Committee of the International Headache Society (IHS). The International Classification of Headache Disorders, 3rd edition (ICHD-3). Cephalalgia. 2018 Jan;38(1):1-211.